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Lumière et refuge en haute mer

 

Monuments incontournables des Sables d’Olonne, les phares sont avant tout utilitaires ; ils permettent aux navires de repérer la position des zones dangereuses près des côtes et les guident vers l’entrée des ports maritimes.
Ils ont aujourd’hui un intérêt patrimonial, architectural et également touristique.


Phare des barges - Thomas Pajot / Adobe Stock

LE PHARE DES BARGES


Phare construit entre 1857 et 1861, sur le plateau rocheux des Grandes Barges.
En granit bleu d'Avrillé, la tour mesure 24,81 m de haut et 12 m de diamètre à la base.
Sa portée lumineuse est de 15 mille le jour et de 17 mille la nuit.
Il est le 1er phare de France à être automatisé en 1970. Conçu pour signaler l'entrée du port, il devient un phare de danger après la construction du phare de l'Armandèche. Il a été restauré en 1989.

Le phare des Barges fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 octobre 2011.

 

 

 

 

 

Phare de larmandeche - Thomas Pajot / Adobe Stock

LE PHARE DE L'ARMANDÈCHE

Le phare de l'Armandèche, dessiné par l’architecte Maurice Durand, est entré en fonction le 15 octobre 1968 ; il est le dernier phare construit en France.
C'est une tour blanche hexagonale d'une hauteur de 38,96 mètres disposant à l'intérieur d'un escalier en colimaçon de 193 marches.
L'optique du phare est composé de trois lentilles émettant un signal de 3 éclats blancs toutes les 15 secondes.
Les marins peuvent apercevoir sa lumière jusqu’à 24 milles marins (42 kms).
Il est devenu le phare d'atterrissage du port des Sables-d'Olonne, en remplacement du phare d’Arundel.
Le 3 octobre 2012, il est classé Monument Historique.

A découvrir de l'extérieur, ce phare ne se visite pas, non ouvert au public (sauf pendant les Journées du Patrimoine).

 

 

Phare de la petite jetée - Thomas Pajot / Adobe Stock

 

LA PETITE JETEE ET SON PHARE VERT

Construite au XVIIIe siècle, elle protège le port de l'ensablement. Au XIXe siècle, avec la grande jetée, elle servait de chemin de halage.
Le phare vert en granit, érigé à la fin du XIXème siècle, est utilisé par les marins pour entrer dans le chenal du port.
En 1944, les troupes allemandes font sauter la petite jetée ce qui provoque la fissuration de la digue d'où le sable, sur lequel repose le socle du phare, va s'échapper.
Sa structure désormais penchée l'a fait surnommer « la petite tour de Pise ».

 

 

 

 

 

 

Phare de la grande jetée - Thomas Pajot / Adobe Stock

LA GRANDE JETEE «SAINT NICOLAS» ET SON PHARE ROUGE

La jetée Saint Nicolas s'est esquissée dès 1764 et achevée en 1910 avec la construction du phare.

La construction du phare sur le musoir de la grande jetée est achevée en décembre 1910. D'une hauteur de 12,50 m, il est en pierre de taille de granit.
A l'origine, le feu fonctionnait à l'huile minérale sans gardien permanent et avec un dispositif de rotation électrique.

 

 

 

 

 

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